Climat, environnement : trois bonnes raisons de privilégier le neuf

1) Bénéficier d’un logement plus écologique

Vivre dans un logement plus écologique : voilà la première raison pour laquelle un acquéreur a tout intérêt à privilégier le neuf. Il y a dix ans, l’entrée en vigueur de la RT 2012 apportait déjà un véritable « plus » en matière d’écologie, en exigeant des concepteurs qu’ils divisent par trois la consommation énergétique des logements. Depuis le 1^er janvier 2022, la RE 2020 va encore plus loin : cette nouvelle réglementation impose l’utilisation de sources d’énergie renouvelables, et elle encourage le recours à des matériaux bio ou géo-sourcés en remplacement du béton.

Comme on peut s’en douter, ces évolutions réglementaires ne sont pas sans conséquence sur les prix. Toutefois, acheter dans le neuf reste intéressant, car en parallèle, l’immobilier ancien fait face à des contraintes de plus en plus lourdes (en lien notamment avec  la refonte du DPE). Pour les acquéreurs, il peut donc être intéressant de débourser un peu plus pour avoir l’esprit tranquille plutôt que de vouloir économiser et d’être confronté, ensuite, à l’obligation de rénover son logement pour en améliorer l’étiquette énergétique.

2) Maîtriser sa consommation énergétique

Deuxième raison de privilégier un achat dans le neuf : la maîtrise de sa consommation énergétique. En effet, avec la reprise économique post-pandémie, le conflit russo-ukrainien et la mise à l’arrêt de plusieurs réacteurs nucléaires, nous sommes aujourd’hui confrontés à une flambée des prix de l’énergie (pétrole, gaz et électricité). Et si, pour l’instant, tous les citoyens bénéficient du bouclier tarifaire mis en place par l’État (gel des tarifs du gaz, hausse du tarif de l’électricité de 4 % seulement), la situation pourrait bien évoluer très rapidement : la Première ministre Élisabeth Borne a récemment indiqué qu’à partir de 2023, le bouclier tarifaire pourrait être remplacé par des aides ciblées. Autrement dit, d’ici quelques mois, les Français qui n’appartiennent pas aux catégories les plus modestes de la population pourraient voir leur facture énergétique augmenter drastiquement.

Dans ces conditions, les acquéreurs ont tout intérêt à se tourner vers des logements performants sur le plan énergétique. En la matière, la palme revient au neuf, puisque plus de 80 % des logements construits à partir de 2013 appartiennent aux classes A, B ou C du DPE. À titre de comparaison, les logements construits avant 1988 appartiennent quant à eux en majorité aux catégories D et E.

3) Préserver son confort lors des vagues de chaleur

Enfin, alors que l’été 2022 figure déjà parmi les étés « historiques » (avec des températures qui ont grimpé jusqu’à 40 degrés), l’immobilier neuf offre un autre avantage de taille : une meilleure résistance à la chaleur et un plus grand confort lors des épisodes caniculaires. Les logements RE 2020 garantissent un certain « confort d’été », mesuré grâce à un indicateur spécifique : le DH. Pour réduire la température des habitations lors des vagues de chaleur, les concepteurs de logements neufs travaillent sur l’orientation des bâtiments et mettent en place des solutions de climatisation passives (protections contre le soleil, puits climatiques par exemple).

Si les logements RT 2012, eux, ne sont pas concernés par cette notion de « confort d’été », ils ne sont pas totalement dépourvus face aux vagues de chaleur. En effet, grâce à leur isolation d’excellente qualité, ils sont capables de garder le frais avec bien plus d’efficacité que les logements anciens. Imaginons que le propriétaire d’un logement RT 2012 ne parviennent pas à refroidir son intérieur avec les moyens du bord (fermeture des volets, aération aux heures les plus fraîches de la journée, etc.). Il lui sera toujours possible d’utiliser un climatiseur : certes, ce type d’appareil n’est pas très écologique, mais dans un logement RT 2012, la consommation électrique et les déperditions de froid seront limitées au strict minimum, tandis que dans l’ancien, les déperditions seraient beaucoup plus importantes et se traduiraient par davantage de pollution et de dépenses énergétiques.