Thomas Lierman, Nacarat : "Nous travaillons sur la transition énergétique"
Publié le 28 juin 2017
La métropole lilloise est prise dans un élan de renouvellement et de rajeunissement avec Euralille, auquel participe pleinement Nacarat, promoteur engagé dans le développement durable. Nous avons interviewé Thomas Lierman, son Directeur général, qui nous présente les spécifités de Nacarat ainsi que ses activités dans toute la France.
Qui est Nacarat ?
Un promoteur indépendant, généraliste, avec des projets en résidentiel, en hôtellerie, en locaux d’entreprise. Nous sommes originaires du Nord, mais présents dans toutes les grandes agglomérations. Nous commercialisons 1600 logements par an.
Vous mettez en avant la dimension "durable" de votre travail…
Depuis 5 ans, nous avons formalisé notre démarche d’éco-construction avec un document baptisé ASAP (As Sustainable As Possible), appuyé sur la norme ISO 26000. Ce document est un guide pour les bureaux d’études, qui permet d’ajuster objectifs et moyens pour chaque projet.
Nous travaillons régulièrement avec des ONG dont la vocation est de favoriser la biodiversité. Imaginez la surprise de la LPO, la Ligue de Protection des Oiseaux, quand ils nous ont vu arriver, il y a quelques années, pour leur suggérer de travailler avec nous ! Le développement durable ouvre ainsi des perspectives différentes, qui touchent tous les aspects de l’habitat. Ainsi nous participons à beaucoup d’actions sociétales, toutes liées à l’environnement, à l’énergie, à la biodiversité. Nous travaillons avec la Région sur la transition énergétique. Nous essayons dès que possible d’aller au-delà des réglementations.
Donc cette approche touche tous les aspects de la construction ?
Oui, par exemple nous nous intéressons beaucoup aux immeubles producteurs de leur propre énergie. Et cette approche influe bien sûr aussi sur les méthodes et les choix de matériaux, dans la mesure du possible.
Cela se concrétise comment ?
Par exemple, à Euralille, nous sommes opérateurs du projet Swan (4000 m² de bureaux, 4000 m² de commerces, et un hôtel de la marque Mama Shelter). Sur ce projet, le bâtiment sera entièrement recyclable, à la fin de son cycle de vie.
Quels sont vos autres projets importants ?
Nacarat est aujourd’hui un important acteur de l’immobilier dans le Nord, mais il y a 30 ans, quand le TGV est arrivé à Lille, une logique s’est imposée : la croissance des infrastructures accompagne celle de la démographie et celle de l’activité économique.
Aujourd’hui, nous sommes engagés à Bordeaux Euratlantique sur un programme de 180 logements, sur la nouvelle gare TGV de Nice, sur un projet hôtelier de 250 chambres, et nous examinons les alentours de la future gare TGV de Nantes.
Vous innovez aussi dans le cadre du financement de vos programmes ?
Le financement des programmes immobiliers a vocation à évoluer, comme beaucoup d’autres aspects. Le crowdfunding est une innovation liée à Internet qui nous a semblé intéressante, donc nous avons voulu l’expérimenter. Le projet était porté directement par Nacarat SAS. Cela concernait le programme Le Quai des canotiers, une résidence d’Euratechnologies à Lille. La collecte a commencé quand le permis de construire était purgé et le financement assuré à 50 %. Le projet est maintenant financé et en cours de réalisation. Ce financement innovant était idéal pour un bâtiment entouré de start-ups !
Retrouvez toutes les résidences de Nacarat ici.
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