Philippe Jung, Demathieu Bard Immobilier : "la satisfaction du client est notre principal objectif"
Publié le 17 décembre 2018
Demathieu Bard est un groupe aux nombreuses activités dans le bâtiment et les travaux publics. Sa division Immobilier, avec 100 collaborateurs, compte chaque année autour de 1400 réservations de logements. Philippe Jung, son Directeur Général, nous présente ses activités.
Comment qualifier Demathieu Bard Immobilier ?
Par sa préoccupation à satisfaire les clients. Je dis à mes collaborateurs : « levez-vous le matin en vous disant : j’aime mon client ! ». Nous sommes une entreprise de taille humaine, et chaque projet est considéré en soi, nous n’avons pas l’approche standardisée de certains.
Nous réalisons des projets très différents, de 12 à 200 logements, depuis le programme en zone ANRU à TVA à 5,5 % pour les primo-accédants, jusqu’à du haut de gamme à 15 000 €/m², en faisant en sorte d’optimiser le projet, l’emplacement…
Comment s’inscrivent les innovations techniques dans cette approche ?
Nous y sommes très attentifs et fidèles à notre principe, nous les mettons en œuvre sans risquer de faire de nos clients des cobayes. Nous préférons les innovations déjà testées, et ne pas en mettre trop sur le même projet. Les matériaux recyclables sont privilégiés. Le bois, dont on parle beaucoup, nous l’utilisons à Bussy-Saint-Georges dans l’écoquartier du Sycomore pour le programme Garden Wood. Et nous utiliserons des briques de chanvre, un matériau innovant aux qualités remarquables, pour un projet au Vésinet.
Les innovations d’usage sont-elles aussi d’actualité dans vos résidences ?
Oui naturellement. Prenons l’exemple de l’immeuble Allure dont nous sommes co-promoteur et qui a été plusieurs fois primé dans le nouveau quartier des Batignolles. Il propose à ses habitants un studio partagé, réservable quand ils le souhaitent pour héberger quelqu’un pendant une courte période. Il y a aussi une laverie partagée et une grande terrasse aménagée, où les résidents peuvent se rencontrer, organiser des fêtes. Aujourd’hui, la convivialité devient importante. À Nanterre par exemple, nos programmes intègrent des jardins partagés.
Ces projets s’inscrivent-ils dans des projets d’aménagement urbain ?
Dans ce type d’environnement, il n’est pas question de plaquer un immeuble n’importe comment, nous sommes amenés à créer des projets multi-usages, marqués par la mixité. Par exemple à Guyancourt, nous avons un projet qui associe un hôtel, des commerces, un centre de santé, des logements sociaux, et bien sûr des logements en accession à la propriété.
Cela conduit aussi à optimiser l’espace. À Bobigny comme à Villejuif, nous intégrons un équipement public à notre réalisation : le groupe scolaire ou l'équipement sportif sont au rez-de-chaussée, les logements sont construits au-dessus. Ces quartiers bougent, vivent dans la journée.
À côté d’Arras, une opération de réaménagement de centre-ville conduit au retour d’une place publique, entourée de commerces, et mixe résidence pour séniors et logements familiaux.
C’est l’occasion de parler de projets hors région parisienne…
Nous n’en manquons pas. À Dijon, au sein d’un écoquartier, un projet de 100 logements. Nous avons plusieurs projets en région bordelaise, à Bassens, à Bègles. À Lille le projet Agrum, un ensemble architectural composite, dans un environnement en plein renouveau. À Nancy, nous allons lancer deux projets en centre-ville. Un projet en périphérie de Grenoble, à Saint-Martin d’Hères ; un programme à la montagne, aux Gets, et beaucoup d’autres.
Voir les résidences du promoteur.
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