Charles Toulat, Atland : "notre taille intermédiaire est un atout"

Qu’est-ce qui caractérise la démarche d’Atland ?

Sa taille intermédiaire. Atland a obtenu 700 réservations en 2018. Cela révèle bien notre positionnement : une taille sérieuse, entre l’artisan et la grosse machine industrielle. Une taille qui nous permet de nous adapter comme un acteur local aux demandes de nos clients et des élus, de faire du sur mesure et pas la course au chiffre d’affaires. Avec nos 70 collaborateurs, nous faisons un travail de proximité, avec un maillage de toute la région pour repérer les opportunités foncières.

Notre tâche, c’est de faire de la haute qualité, qui se valorise avec le temps, en répondant aux besoins exprimés par les collectivités. Nous avons de gros projets liés aux consultations du concours d’Inventons la métropole du Grand Paris.

Le Grand Paris doit représenter de belles opportunités pour un promoteur francilien ?

Oui, et nous bâtissons beaucoup dans les écoquartiers, ce qui nous amène à côtoyer et à mettre en œuvre des solutions particulièrement porteuses de qualité de vie. C’est le cas à Rueil-Malmaison (92) : notre programme Allure est situé dans l’écoquartier de l’Arsenal avec ses 5 hectares d’espaces verts.

La future ligne 15 du métro desservira cet écoquartier de l’Arsenal, comme elle le fera aussi pour deux gares très proches d’un autre de nos projets, à Champigny-sur-Marne, aux prestations très soignées, avec de grands espaces communs, le tout à des niveaux de prix très accessibles.

Comment ces implantations vous amènent-elles à adopter des solutions innovantes ? 

Au nord de Paris, c’est à l’Île-Saint-Denis (93) que nous intervenons en co-promotion avec Quartus dans l’écoquartier fluvial, avec sa centrale de mobilité qui modifie la relation de l’habitant avec sa voiture. Notre réalisation consiste en de petits immeubles à la structure bois/béton, qui compteront 300 logements, et dont les espaces de vie sont mis au point avec les habitants sur un mode itératif. Cet ensemble est proche du futur village olympique. Les transports en commun y seront nombreux.

À Torcy (77), c’est dans le nouveau quartier des Coteaux de la Marne, dont 30 % sont dédiés aux espaces verts et aux continuités écologiques, que nous construisons deux bâtiments bas carbone.

Et puis l’agriculture urbaine sera à l’ordre du jour à Noisy-le-Sec (93) avec des jardins partagés sur le toit de notre résidence Nature Boissière. Il y aura aussi un commerce en pied d’immeuble répondant aux nouveaux modes de consommation et privilégiant les circuits courts.

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