Fabrice Hoolbecq, Noaho : "Nous accompagnons le développement urbain du Grand Lyon"
Publié le 06 novembre 2017 par Jacques Messager
Noaho est un promoteur immobilier implanté à Lyon, et concerné par les importantes évolutions urbanistiques propres au Grand Lyon. Fabrice Hoolbecq, le PDG de ce promoteur filiale de Sogeprom, nous présente sa vision.
Vous êtes un promoteur lyonnais, au sens large ?
Oui, nous intervenons dans un périmètre qu’on peut atteindre en une heure depuis Lyon.
Combien de programmes avez-vous en cours actuellement ?
15 opérations sont en cours. Nous livrons environ 500 logements chaque année.
Quelle est le principe qui guide votre activité ?
L’accession à la propriété pour tous. C’est ce qui nous amène à accompagner le développement de notre agglomération et le renouvellement urbain, en particulier à l’est de Lyon. Nous sommes amenés à intervenir sur l’aménagement de certains quartiers, parfois en intégrant au projet des réalisations dans le tertiaire, souvent en rénovation. Nous construisons aussi des résidences autonomes, dans le cadre traditionnel du métier de promoteur.
Nos logements sont donc adaptés à chaque cas : l’acheteur-habitant « traditionnel », les primo-accédants, les investisseurs (pour une grande partie, il s’agit d’investisseurs locaux), et certains programmes sont même éligibles à la TVA à 5,5 %.
Quelle est votre approche quant à l’architecture ?
Nous adaptons le choix de l’architecte au contexte et au projet. Nous aimons faire appel à des architectes de tous horizons et en particulier, nous faisons appel très souvent à de jeunes professionnels. Pour le programme 180°, nous avions deux cabinets d’architecture qui ont travaillé conjointement.
180°, drôle de nom pour un programme ?
C’est à cause de la vue ! C’est à la Mulatière, au-dessus de la Confluence, et on y voit tout Lyon, et même jusqu’au Mont Blanc !
Qu’en est-il de votre démarche éco-responsable ?
Nous nous conformons bien entendu au référentiel Habitat Durable du Grand Lyon, un référentiel évolutif, qui est en vigueur sur toutes les opérations initiées par les collectivités locales. Label BBC et norme RT2012 sont aussi nos référents.
Nous sommes allés au-delà en construisant une maison passive, à ossature bois, à Vaux-en-Velin (nous y avons installé quand même un petit chauffage pour rassurer les habitants). Ça marche, ils y ont passé un deuxième hiver. Mais pour que ce type de construction se multiplie, il faudrait résoudre des problèmes de main d’œuvre, car les professionnels sont insuffisamment formés actuellement aux exigences techniques de ce type d’habitat.
Qu’est-ce qui vous paraît porteur d’avenir, dans l’immobilier d’aujourd’hui ?
C’est certainement le vivre ensemble, les services du quotidien, et tout ce qui encourage l’échange collectif et la convivialité. Beaucoup de choses se font un peu partout dans ce domaine, un peu disparates. Pour ce qui nous concerne, nous travaillons et expérimentons différentes possibilités : des jardins partagés, la conciergerie, et aussi pour les habitants d’une résidence, la location de vélos électriques. Deux opérations sont en cours dans ce domaine, à Saint-Priest et à Décimes.
Dans les opérations que nous développons dans d’anciens quartiers difficiles, c’est un état d’esprit différent que nous voulons implanter, qui correspond bien au renouveau qu’apportent nos réalisations.
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